Les 4 et 5 février 2017, la nouvelle équipe des Frappés du Sol a accueilli, tout en couleurs et sourires, les 219 choristes venus des quatre coins de France. Week-end 100% féminin, ce voyage dans l’univers de l'auteur-compositeur-interprète Agnès Bihl est accompagné par Marie Belz et Blandine Deforge à la direction et Stéphanie Stozicky au piano. 

Voyage polyphonique
d’abord pour découvrir les influences de l’artiste : féminité et humanisme  avec trois titres :
La fleur de l'âge, paroles et musique d'Yves Jamait, harmonisé par Christophe Allègre 
Madame, paroles d'Agnès Bihl, musique de Giovanni Mirabassi, harmonisé par Martin Le Ray
De bouche à oreilles, paroles d'Agnès Bihl, musique d'Agnès Bihl Giovanni Mirabassi, harmonisé par Blandine Deforge.



C’est par des « Papalalapa pas trop nutellaïsés» que s’ouvre l’après-midi chantante avec Marie. Très vite le mélange des voix emporte le chœur qui se doit d’être gourmand voire affamé pour interpréter La fleur de l’âge. Cette hymne à la beauté féminine fait écho à Madame, qu’Agnès Bihl a écrite pour sa grand-mère. Alors que Marie s’interroge sur ce thème qu’elle porte avec ces deux titres, elle qui est la plus jeune de l’équipe, Agnès dira lors de sa première écoute « je suis hyper émue, vous la chantez mieux que moi ». L’harmonisation de Martin Le Ray fait l’unanimité et lorsque l’artiste mêle sa voix à celles du chœur, elle prévient « je vais être un boulet car dans Bihl y’a toujours Boule et ».
 



 
Un nouveau type de ola est créé par Blandine : à la place de lever les bras tour à tour, chaque pupitre en partant des alti est envahi par une marche, pour cette chanson hymnique qu’est De bouche à oreilles. Poings levés et corps dans le sol, les choristes suivent leur chef de chœur qui semble être partout à la fois. En fin de journée, le bilan est là « on a les notes, on a le rythme, il manque le plus important : l’interprétation ».
 
Voyage artistique, le concert donné le samedi soir a permis de découvrir le cabaret électro-rétro d’Agnès Bihl, autour de chansons du début du siècle ré-arrangées, et en proposant au public un voyage dans « l’imagerie divinement décadente » de l’artiste.
 
Le chœur éphémère se retrouve tout en corps le dimanche matin et accueille Agnès Bihl peu avant l’apéro. Après les premières notes partagées, elle confiera à propos de cette polyphonie à plus de 200 voix : « Un son qui vibre et qui te prend aux tripes, je trouve super émouvant, c’est un beau cadeau ».
 
A partir de 13h, c’est un voyage émotionnel qui est offert en réponse à l’inattendu. Le décalage horaire du repas permet de faire la démonstration d’un des refrains du week-end : « Il faut être solidaire on ne sera plus solitaire » : les choristes poursuivent le travail des titres avec le sourire ; Agnès Bihl offre deux chansons a cappella dont La plus belle c’est ma mère qui fait couler de nombreuses larmes ; ceux qui la connaissent partagent Nu d’Allain Leprest, et Agnès conclue avant de partager le repas au milieu des choristes : « Je trouve ça formidable ce qui se passe ici ».
 

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Après un dernier temps de partage de chansons avec le public, ce chœur « patient, solidaire, qui s’est donné à fond » pour de « chouettes moments et des échanges magiques » selon l’équipe artistique, repart avec des étoiles plein les yeux.
 
Le bilan des choristes ? « Y’a pas de mots, je suis sur les fesses », « ça réveille le corps, ça réveille les émotions », « chanter ensemble, c’est inouï, que c’est bon », « c’est extraordinaire » et les agendas se remplissent pour vivre d’autres week-ends chantants parrainés par Chanson Contemporaine !

Rachel Brzustowski
 
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