Description
En 1983, Louis Chedid sort l'album "Panique organisée", où apparaît Les absents ont toujours tort. L'histoire de cette chanson est liée à une rencontre en 1975 avec le comédien Patrick Dewaere. Le chanteur raconte : "Nicole Croisille m'avait offert de passer en vedette américaine lors de son Olympia. Patrick Dewaere était dans la salle et j'ai appris qu'il m'avait apprécié... Un an plus tard, je l'ai invité à une émission de radio, et il est venu. C'était notre première rencontre. Une relation spontanée est ainsi née entre nous. Il était terriblement écorché et passait d'une luminosité totale à une négativité hyperdangereuse. À sa mort, ma peine a été immense." De ce tragique décès en 1982, naît une chanson définitive sur le désarroi des proches face au suicide, texte et musique d'une sensibilité et d'une simplicité sans fausse pudeur.
Commentaires techniques
Version révisée d’une harmonisation créée à l’occasion du festival Choeur au sud à Nérac en 2005, ce chef-d’oeuvre de Louis Chedid s’aborde avec gravité et simplicité. On sera attentif aux solos des voix d’hommes au premier et troisième couplets, qui nécessitent une bonne diction et une légèreté vocale pour ne pas trop appuyer les notes les plus graves. C’est aussi l’équilibre entre voix d’accompagnement et mélodie qui sera primordial pour faire entendre, grâce à une bonne prononciation, chaque mot de ce texte émouvant. L’harmonisation propose également une introduction originale sous forme de cluster : chaque choriste choisit une note, puis s’aligne sur un unisson à l’entrée du piano. Une belle expérience à tenter ! Anne ma soeur Anne