Description
Soutenus par des musiques où son inséparable accordéon est omniprésent, les mots de Michèle Bernard sont ardents, fertiles, étincelants. Deux fois consacrée par le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros, bien à l'abri du star-system, elle a exploré les voies du théâtre chanté, monté des spectacles, multiplié les tournées, enregistré ses albums… Cet effacement librement consenti, elle l'explique par son goût des choses simples et des petites gens. Par son sens de la juste révolte aussi, celle que l'on retrouve dans Alors, c'est fini ?, et qui nous secoue sainement en ces temps de lendemains qui déchantent ! Ce titre, tiré de l'album "Voler…" (1999), est l'un des nombreux cris d'alarme et autres coups de gueule de l'artiste, qui cohabitent avec des
chansons caresses d'une tendresse infinie…
Commentaires techniques
Cette chanson est un tourbillon musical, exhortant à ne pas baisser les bras, à continuer à se révolter contre les injustices, bien que cela semble “passé de mode” ! Il en résulte un débit impressionnant, pour un texte dont tous les mots comptent. La musique, elle, se déroule dans une ambiance mexicaine, dont on doit conserver le caractère survolté… Le rythme qui balance entre 6/8 et 3/4 (pensez au I like to be in America de “West Side Story”) doit absolument garder sa légèreté. Bien interprétée (texte maîtrisé, rythmes endiablés…), cette chanson emporte tout sur son passage. Alourdie, elle risque de paraître un peu fastidieuse !
