Description
Impossible d’échapper à Michel Polnareff, mystérieux parmi les mystérieux, avec tubes à la pelle, mais aussi frasques et anecdotes. C’est en pleine explosion médiatique que l'artiste sort Le bal des Laze, titre éponyme de son deuxième album paru en 1968. La légende (confirmée par le chanteur) dit qu’il aurait fait allumer 5000 bougies dans le studio d’enregistrement afin d’obtenir une ambiance d’église ! Même si Y’a qu’un cheveu, au texte léger et à la musique enjouée, placée sur la face B du 33 tours, fera danser le jerk à toute la France en 1969, Le bal des Laze est considérée par beaucoup comme la chanson la plus aboutie du chanteur aux lunettes emblématiques.
Commentaires techniques
L’harmonisation du Bal des Laze (chanson dont la popularité n’est plus à faire) met en avant les pupitres d’hommes, qui portent la mélodie et tiennent la chanson par la précision de leur interprétation. Chantée a cappella, l’introduction rappelle l’idée du quatuor à cordes et demandera rigueur, exigence et une écoute aiguë. Les sopranes et les alti
devront prêter attention à leur volume et leur puissance : elles interpréteront tantôt des nappes très "blanches", détimbrées ou en crescendo, tantôt des accompagnements rythmiques plus saccadés (sur le deuxième couplet, pour lequel l’arrangement vous propose alors de diviser l’un des pupitres de femmes afin d’accentuer l’ambiance oppressante du morceau).