Description
La mort, la "camarde" comme il l'appelle, est omniprésente dans les chansons de Brassens et il en parle la plupart du temps avec légèreté. Dans Bonhomme, il s'agit d'une "mort naturelle", qui vient mettre le point final à une vie simple, dure comme la terre, et qui va laisser seule une pauvre vieille… Et Brassens de nous offrir la chronique de cette existence de petites gens, sans chercher le pathos, en peignant à traits précis et sobres sur une mélodie limpide, comme pour mieux leur rendre hommage. Cette chanson, sortie en 1958, est présente dans l'intégrale Brassens sur l'album "Le Pornographe" où elle côtoie une autre perle qui traite -bien différemment ! - de la mort : Les funérailles d'antan.
Commentaires techniques
Cette harmonisation propose de nombreuses formules d’arrangement, ce qui se révèle plaisant à chanter, mais nécessite quelques efforts à l’apprentissage. Dans ce morceau en 6/8, le chef devra particulièrement veiller à ce que la mélodie simple et belle de Brassens ne soit pas noyée dans les accompagnements, y compris au moment où elle est confiée aux hommes ; attention, par ailleurs, au « 2 pour 3 », toujours un peu vicieux ! Bref, toutes ces fioritures musicales doivent être montées avec précision mais doivent, au final, s’effacer devant la beauté rustique de ce texte puissant.