Description
Juliette est une fille qui en a dans le gosier. Des vérités pas toujours bonnes à dire mais si réjouissantes à chanter… C’est en 2008 qu’elle nous revient avec ses beaux « Bijoux et babioles », titre rutilant d'un disque qui ressemble à un vrai feu d’artifice de sons, au bouquet final de chansons orchestrées comme des opéras de poche. Casseroles et faussets rend hommage à toutes celles et à tous ceux qui ont toujours pensé sans jamais oser le dire que le gène de la justesse vocale n’est pas forcément celui de l’ambition… Dans le second couplet, Juliette évoque la soprano « milliardaire américaine » Florence Foster Jenkins (1868-1944), persuadée de son talent extraordinaire malgré son incapacité totale à chanter correctement. Edouard Lalo (1823-1892) et Léo Delibes (1836-1891) quant à eux sont deux compositeurs français parfaitement compétents. Par contre, il n’est nullement besoin de présenter Assurancetourix, le fameux barde gaulois, ni Jean-Baptiste Lully (1632-1687), surintendant de la musique du Roi Soleil…
Commentaires techniques
Comment faire chanter faux ses choristes ? Assurément passer par la précision et la justesse, pour mieux maîtriser ces quelques faussetés
volontaires, représentées dans cette partition par des notes carrées…
Les couplets sont harmonisés différemment, à la manière de la version
originale de Juliette mais sans grande difficulté rythmique et
mélodique. Sur le 2ème couplet, une soprano pourra être « mise en
valeur » sur le petit solo de la Reine de la Nuit, façon Florence Foster
Jenkins… Sur la première partie du 3ème couplet, on devra accentuer
les dissonances volontaires amenées par l’accompagnement
« cuivres » de la voix d’alti. Les refrains quant à eux sont arrangés avec
la même base, tout en cherchant la gradation dans l’agacement,
notamment avec la voix de soprani sur le 3ème refrain.