Description
Après avoir fêté en 2007 son « jubilé » (50 ans de carrière, et pas seulement de Fabulettes, loin de là !), Anne Sylvestre persiste sur son « chemin de mots », continuant de construire une oeuvre belle et rebelle qui, entre audace d’esprit et classicisme de forme, s’inscrit parmi les plus fécondes, les plus importantes du genre, tout en cultivant un souci humaniste fondamental : être utile. Parmi ses sujets de prédilection, bien avant la mode du « développement durable », le souci de la préservation de l’environnement, dans un rôle assumé de « lanceuse d’alertes »… avec dans cette chanson, la dénonciation d’une pollution insidieuse, invisible –toute ressemblance avec l’industrie nucléaire, autour de laquelle l’omerta est particulièrement entretenue en France, n’étant certainement pas fortuite ! Extraite du 33 tours sorti en 1981, cette chanson se retrouve sur le CD « Écrire pour ne pas mourir (1981-1985) ».
Commentaires techniques
La difficulté pour l’interprétation de cette chanson ? Le débit du texte et son abondance ! Et comme toujours chez Anne Sylvestre, les mots ont une importance particulière : ici, ils dénoncent avec force et justesse
une pollution insidieuse (la radioactivité…). Les alti, à qui est confié le
début de chaque couplet, quasiment psalmodié, et qui portent le propos
la plupart du temps, sont particulièrement mises à contribution. Une
fois le texte domestiqué, avec une attention particulière portée à sa
prononciation, l’harmonisation n’est pas difficile ; les formules sont
d’ailleurs les mêmes pour chaque couplet/refrain. Reste que, chanté
avec conviction, ce titre constituera un moment fort de votre concert…