Description
Composée sur un vieux crapaud familial, la musique de François Velliet a rencontré les mots d'Alexandre Lenoir, tout deux fondateurs du groupe les Blaireaux. Comme souvent dans leur répertoire, textes et musiques viennent d'horizons différents et finissent par se rejoindre ; il en résulte ici une magnifique chanson, faisant résolument partie du volet germanophile du groupe. On peut régulièrement sentir au fil de leur discographie leur attachement à ce pays, de Dresde à Berlin, de Lena la Berlinoise aux Souffrances du jeune Günther… Dresde figure sur l'album « Parades prénuptiales » sorti en 2007, qui fait date dans l'histoire du groupe, leur offrant une belle reconnaissance, tant des critiques que du public... Cette chanson d'amour très libre dans l'interprétation nous permet d'explorer le versant émotion des Blaireaux, ici même tragique, ses mots et notes nous laissant presque entendre le passé douloureux de cette ville bombardée quasiment intégralement en 1945 par les Alliés, à quelques semaines de l'issue de la guerre…
Commentaires techniques
Ecrite dans le cadre du week-end chantant autour du répertoire des Blaireaux en mars 2012 dans le Pas-de-Calais, l’harmonisation est construite de manière très symétrique, à savoir A B C B A : le premier couplet similaire au dernier, le deuxième similaire au quatrième, et le troisième différent, paroxysme de cette chanson d'amour toute en émotion. La chanson, très libre au niveau du tempo (attention aux changements de mesures), demandera beaucoup d'attention aux choristes ainsi qu'au pianiste accompagnateur, car le chef de choeur pourra à loisir varier son interprétation, notamment dans les passages a capella, qui permettront un intéressant travail d'écoute entre les pupitres. Au final, l'émotion l'emportera, surtout si le chef de choeur prend de nouvelles libertés à chaque interprétation...