Description
Cette chanson de l'album aquatique "Partage des eaux" paru en 2000 prend source aux "Carnets du lac" (Lanctôt éditeur, 2000) d'Hélène Pedneault, figure militante féministe, souverainiste et écologiste du Québec. Dans cette oeuvre, l'écrivaine fait parler le lac Saint-Sébastien, auprès duquel elle s'était installée et avec lequel elle avait noué
une relation particulière : "Quand je deviens le lit de la lumière, l'écrin du soleil de midi ou le cimetière des roses et des oranges du soleil couchant, je ne me prends pas pour le maître du monde. (...) Je ne décide rien. Je me mets en accord." La chanson prend désormais valeur d'hommage, Hélène Pedneault étant décédée en décembre 2008. Et au printemps prochain, le lac attendra vainement que "son humaine" vienne lui parler la langue de l'eau...
Commentaires techniques
Comme souvent, Anne Sylvestre nous livre là un texte puissant et dense, à la fois militant et poétique, qui nécessitera toute la concentration et la détermination des choristes et du chef de choeur. Mais cet hymne à la nature, cette tendre et amoureuse critique du comportement humain portée par une mélodie intense et majestueuse,
quoique ciselée en finesse, vaut bien les quelques efforts qu’il faudra produire pour assimiler les mots et les restituer fidèlement ! Pour le reste, pas de difficulté particulière : les contre-chants sont mélodieux, les harmonies sont simples, les rythmes sont faciles. Et chacun a sa part de chant principal et d’accompagnements…