Description
Extrait de son dixième album studio éponyme, Né quelque part est sans nul doute la chanson qui a redémarré la carrière de Maxime Le Forestier après 8 années de "traversée du désert". Sorti en 1988, et écrit en collaboration avec son complice Jean-Pierre Sabar, ce titre humaniste et touchant devient vite un hymne antiraciste incontournable. La voix chaude de Maxime, associée aux sonorités, aux rythmes et aux langues différentes, anticipe la vague de la world music en France. L'inspiration pour cette chanson ? Son fils Philippe, encore à l'école primaire, joue dans la cour de récré avec son meilleur ami, Francis, fils de boat-people. Maxime les regarde, et se dit qu'à 15 ans ils feront peut-être ensemble des bêtises, comme voler une mobylette... Mais, alors que son fils se fera remonter les bretelles par son père, la police ou un juge, le petit Francis, lui, sera banni de son pays natal. Ces gamins-là ne sont définitivement pas "nés égaux en droits".
Commentaires techniques
Cette chanson a été harmonisée à 3 voix mixtes (dont voix de baryton
facultative) dans le cadre du Choeur de l’Aube des Nuits de Champagne 2012. L’arrangement est assez facile, mais il faut faire attention aux divisions des voix d’alti et de soprani sur les refrains en langue zoulou. Selon les équilibres de vos pupitres, vous pouvez choisir de ne pas faire chanter la partie d’alto 2. L’énergie demandée par l’harmonisation se situe dans le mouvement de tout le corps, en marquant le caractère « tribal » des parties d’accompagnement
en onomatopées.
