Description
Fin 60's - début 70's, c'est l'époque des succès pour Michel Delpech, y compris à l'international : Wight is Wight en 1969 se vend à plus d'un million d'exemplaires en Europe et Pour un flirt en 1971 devient rapidement un tube dans les pays francophones et aux Pays-Bas. Sa version en allemand figure dans les classements en Allemagne de l'Ouest, en Autriche et en Suisse ; celle en anglais se hisse dans le Top 20 du Royaume-Uni ! Le texte remet au goût du jour un mot désuet mais romantique, à une époque où l'on privilégie l'expression directe "faire l'amour" (pas la guerre). Le succès surprend l'auteur lui-même, qui avouera par la suite : "je ne croyais absolument pas au potentiel de ces couplets". Une chanson qui survivra au-delà des générations : 35 ans après sa création, le chanteur ressort une version dans l'album "Michel Delpech &…" (2006) en duo avec Cali. En 2004, c'était Jane Birkin sur son album "Rendez-vous" qui en proposait un duo avec Miossec.
Commentaires techniques
Inscrite dans la liste des incontournables du patrimoine de la chanson française, Pour un flirt nous emmène dans une histoire de séduction très simple. L’harmonisation (sans grande difficulté pour les choristes) se veut très inventive, et contrastée par rapport à la version originale : différents styles d’accompagnement et quelques transpositions ont été utilisés pour proposer une alternative à la pompe enjouée et l’interprétation coquine de Delpech. Ce parti pris emmènera chef et choristes dans une recherche d’interprétation plus subtile et progressive : le début et la fin de l’arrangement (sur un mode mineur, et servi par un piano arpégé) se veulent une traduction de la nostalgie du narrateur, à l’évocation d’un amour inassouvi. La partie centrale reste quant à elle extrêmement fidèle à la version que nous connaissons tous !
