Description
Sacré géranium, c'est le nom du premier album de Dick Annegarn, enregistré en 1973 à Paris, où l'on retrouve une flopée de succès comme Bruxelles, ou Ubu. C'est à 19 ans que ce néerlandais, guitariste autodidacte vivant à Bruxelles, descend à Paris. Auteur-compositeurinterprète de chansons en français, en anglais et en néerlandais, il a délibérément choisi de vivre sa carrière en dehors des sentiers de la célébrité, malgré ses débuts fulgurants. Artiste " underground ", il n'en reste pas moins la source d'inspiration et le modèle de nombreux auteurs et compositeurs, qui lui ont prouvé leur admiration dans l'album " Le grand dîner ", sorti en 2006. On y retrouve pêle-mêle Louis Chédid, Alain Souchon, Mathieu Boogaerts, -M-, Arno, Alain Bashung, ou encore Bénabar et Sanseverino. Dans ce " tribute ", c'est Thomas Fersen qui revisite Sacré géranium, une chanson simple, presque enfantine, sublimant le bonheur d'être en harmonie avec la nature, " loin des engins "…
Commentaires techniques
L’univers jazzy est très présent dans cette chanson, grâce à l’écriture ternaire mêlée à un tempo assez soutenu, ainsi que la grande variété dans la mélodie des couplets. C’est pourquoi l’harmonisation est construite de la même façon dans chacun de ces derniers. Les changements harmoniques rapides, autant dans les couplets que dans les refrains, peuvent poser des difficultés, mais les lignes mélodiques de chaque pupitre restent simples et chantantes. Au niveau rythmique, le côté ternaire et syncopé est assez exigeant mais se révèle très agréable une fois appris. Le pont présente une multitude de départs différents et demande une bonne concentration à l’apprentissage. Malgré ces difficultés, ce morceau est empreint d’une légèreté et d’une naïveté qu’il faut tenter de faire ressortir dans l’interprétation.