Description
Quelques mois seulement après la marée noire de l'Amoco Cadiz, Anne Sylvestre écrit ce texte et la chanson sort sur l'album "J'ai de bonnes nouvelles", en 1978. Une preuve de plus que cette grande dame de la chanson française est sensible et réactive à l'actualité. Elle démontre ici toute l'ampleur de son engagement écologique, qui reste un fil rouge dans les thèmes principaux de son oeuvre, aux côtés d'autres combats, comme la non-violence (Douce maison, 1978), l'exclusion (Pas difficile, 1986), ou le droit à l'avortement (Non, tu n'as pas de nom, 1973). L'harmonisation chorale se détache de l'arrangement original de François Rauber (l'arrangeur d'Anne Sylvestre tout au long de sa carrière, mais aussi de Jacques Brel) pour en donner une interprétation moderne et adaptée.
Commentaires techniques
La mélodie principale de la chanson n’est pas évidente au premier abord, mais une fois surmontée cette difficulté, l’interprétation et les nuances donnent une grande ampleur à cette harmonisation. La chanson naviguant entre une gravité sombre et des envolées lyriques, c’est surtout en veillant au respect de la prononciation et des accents toniques du texte que son caractère révolté sera magnifié.