Description
En 1989, trois ans après la séparation du groupe Téléphone, sort l'album "Bleu Blanc Vert", premier opus véritablement "solo" de Jean-Louis Aubert (après "Plâtre et ciment" du groupe Aubert'n'Ko, en 1987). Si certains voient dans cette chanson l'évocation de la rupture avec Téléphone, Jean-Louis Aubert évoque plutôt
avoir "mélangé beaucoup d'impressions différentes liées à ce sentiment particulier de finitude où tu dépasses
l'amertume". Voilà c'est fini est depuis devenue une chanson à l'entame incontournable, au texte à la fois fataliste et pudique, qui garde après quelques décennies la densité émotionnelle des plus grandes chansons d'amour.
Commentaires techniques
Ce tube incontournable de Jean-Louis Aubert, dans la veine pop-rock qu’on lui connaît, est harmonisé en grande partie à l’unisson ou à l’octave, ce qui souligne la densité du propos… Mais c’est au coeur de l’unisson que se trouve une difficulté majeure de la chanson : la mélodie des couplets, qui gravite autour d’une note tendue harmoniquement, nécessite une bonne technique vocale et corporelle pour assumer avec justesse et dynamisme ce texte qui pourtant peut s’interpréter avec fatalisme et pudeur. Les refrains proposent une ouverture vocalique progressive qui nécessite une bonne gestion des nuances mais qui peut s’adapter au niveau rythmique. Le pont, point culminant du morceau, exige une attention sur l’équilibre entre les pupitres.