Description
À l'époque où nos sociétés occidentales se referment sur elles-mêmes, la chanson est là pour ranimer avec poésie notre âme d'enfant, naïve et curieuse. Michèle Bernard, auteure-compositeure-interprète parmi les "naufragés" de la notoriété médiatique, narre d'une plume juvénile la découverte de l'ailleurs, de l'autre, de l'inconnu, dans Maria Szusanna. Parue dans l'album "Voler" (1999), cette chanson aborde la rencontre de deux mondes à travers l'œil d'une écolière : curiosité, attirance, séparation, les sensations sont multiples et les sentiments naissants, sous cette écriture pleine d'images... Les évocations d'ailleurs, Michèle Bernard en a fait un propos récurrent dans son œuvre, en témoignent Nomade, Noire nounou, Tutsi Hutu, d'immenses chansons à (re-)découvrir d'urgence !
Commentaires techniques
Que ce soit librement, dans le thème, ou de manière appuyée, comme dans la coda, cette chanson s’inspire largement des musique slaves et notamment roms, avec leurs modes harmoniques spécifiques et leurs mélodies tortueuses. C’est donc à un voyage musical et culturel que nous invite cette chanson ; mais Michèle Bernard est une poétesse française et on retrouve aussi les codes incontournables de la chanson française : sens des mots et du phrasé. L’exigence est donc apportée à la prononciation de ce phrasé rapide, à la compréhension du texte malgré des accompagnements présents et soutenus. La coda présente une accélération progressive à manier avec prudence et précision dans l’apprentissage, pour en faire un feu d’artifice en représentation!
