Description
"L’autre bout du monde" est sorti en 2006, sur le premier album éponyme d’Emily Loizeau, nouvelle venue dans le paysage de la chanson d’alors, et qui marque un beau début de carrière, puisque l’album est sacré disque d’or, et Emily nommée dans la catégorie révélation scène aux Victoires de la musique. On découvre une chanteuse à la voix singulière et puissante, qui approfondira au fil de son oeuvre un univers très personnel, onirique, et empreint de sonorités folks et sauvages, dûes en partie à la justesse et la créativité du jeu de son bassiste et violoncelliste complice, Olivier Koundouno. Cet album, et en particulier ce titre-là, est un hommage à son père décédé. Les chansons de ce premier opus sont très variées, à la fois drôles et mélancoliques, on y passe aisément de l’anglais au français, puisque cette musicienne et pianiste accomplie écrit dans les deux langues, de par son ascendance, une maman anglaise, et un papa français.
Commentaires techniques
Écrit dans le cadre du week-end chantant autour de l'univers d'Emily Loizeau, et dans le but d'être interprété avec elle, cet arrangement est très diversifié, et reprend beaucoup le rôle des cordes de la chanson originale. C'est le cas notamment sur l’introduction qui propose un petit jeu rythmique nécessitant une très bonne écoute et une grande précision, sur le refrain avec des harmonies riches et tendues, ou sur le pont, assez ludique et agréable à chanter. Le deuxième couplet souligne le dialogue entre la voix de soliste et la voix des hommes, à mettre bien en valeur. Le troisième couplet quant à lui offrira le plaisir de porter le texte avec la soliste, et sur le final de dialoguer avec elle. On finit comme on a commencé, avec l’introduction, pour marquer l’idée d’une quête infinie.