Description
Editée en 1968 sur l'album "Le soleil noir", la chanson évoque avec légèreté la phobie du bruit de Barbara, qui n'aimait rien tant que le calme, le chant des oiseaux et le "soir qui penche" (notation qu'on retrouve dans Le temps du lilas, Tu ne te souviendras pas, Mon enfance ou C'est trop tard). Pour rappeler à ses interlocuteurs qu'elle n'aimait pas les cris, elle avait souvent affiché dans sa loge un panneau précisant : "je suis myope, mais j'entends bien, inutile de crier". Barbara a rarement repris cette chanson sur scène, sauf à l'Olympia en 1969, où l'orchestre de Michel Colombier savait recréer l'atmosphère de l'album studio.
Commentaires techniques
Écrite à trois voix mixtes dont voix d’hommes facultative dans le cadre du Chœur de l’Aube lors des Nuits de Champagne 2017, l’harmonisation est construite très simplement : des questions-réponses entre les sopranes et les alti permettent à chacun des pupitres féminins de porter la mélodie principale accompagnée ou non par des nappes très facilement mémorisables. A noter que l’intonation de chaque fin de phrase peut se révéler une difficulté pour différencier le ré bécarre du ré bémol. C’est le final qui apporte la touche de créativité à cette partition : cet ajout dans une tonalité lointaine amène à la conclusion un côté doux et intime très agréable à chanter et à écouter, pianissimo s’il vous plaît !
