Description
Chanson de 1970 (sur l'album "L'aigle noir"), Drouot est un des rares textes, avec Marie Chénevance (1967 - mais sur des mots de Jean-Loup Dabadie) et L'amoureuse (1968) où Barbara est spectatrice plus qu'actrice. Barbara fréquentait régulièrement l'hôtel des ventes Drouot, et a probablement été témoin de la scène qu'elle raconte. Le sort voudra que ses biens personnels soient dispersés aux enchères à Vendôme quelques années après sa disparition comme dans une redite triste de sa chanson.
Commentaires techniques
L’harmonisation de Drouot met en avant les pupitres de femmes qui portent l’interprétation de la chanson, les hommes les rejoignent sur le troisième couplet en restant dans l’écoute sans être spectateurs de la narration. La mélodie étant dans une tessiture de passage chez les femmes, il est utile de trouver la cohérence dans les timbres pour conserver l’homogénéité de l’ensemble. Le pont propose un accompagnement plus riche, où l’équilibre entre les pupitres et la précision des départs tiennent une place importante. La transmission du récit est au cœur de cette chanson, afin de restituer au public cette vente aux enchères de toute une vie.