Description
À la fin des années 1970, arrive une nouvelle vague d'artistes (Goldman, Cabrel, Souchon) qui décident d'écrire et d'interpréter leurs propres chansons ; Michel Jonasz en fait partie. Il signe ce titre et bien d'autres chansons (Les vacances au bord de la mer, Je voulais te dire que je t'attends) avec son parolier fétiche Pierre Grosz. Extrait de l'album "Guigui" sorti en 1978, cette chanson poignante et profonde, peu connue, nous replonge avec force dans les souvenirs d'enfance, ses odeurs, sa chaleur familiale. Quelques jolies harmonies mineures douces et nostalgiques et trois couplets suffiront à Jonasz pour faire défiler sa vie, la nôtre aussi, et nous faire prendre conscience de sa fragilité face au poids du temps qui passe.
Commentaires techniques
Ici l’harmonisation est en symbiose avec la version originale et l’on sent partout la patte de Michel Jonasz et Pierre Grosz. La dentelle des paroles est mise en avant grâce à un arrangement privilégiant une homophonie précise qui nécessite de mettre l’accent sur l’articulation. Les ambitus sont raisonnables, même si les alti nous montreront une belle capacité à trouver leurs graves loin dans le sol ! Les basses chanteront quelques belles notes hautes, tout en en douceur. L’ensemble sera plutôt à aborder avec tendresse et bienveillance, mais sans mollir dans cette chanson lente où il faudra mobiliser chaque choriste pour donner les justesses mélodique et d’interprétation nécessaires à l’ensemble.