Description
En 1994, après cinq années d'absence, Francis Cabrel sort son neuvième opus, "Samedi soir sur la Terre", qui deviendra son album le plus vendu et le deuxième le plus vendu en France. Il contient des incontournables, comme La Corrida ou Je t’aimais je t’aime et je t’aimerai. On y retrouve un Cabrel désenchanté, des réflexions amères sur le monde qui nous entoure et la nature malmenée. Au milieu de tout ça, cette cabane bienvenue dans laquelle on peut se retirer, loin du monde qui nous dépasse. Cabrel
est un homme discret, sans prétention, même si certaines de ses chansons sont fortement engagées. Dans cette chanson simple et candide, il nous propose simplement d’essayer de voir le beau, de prendre du plaisir, de profiter de la vie qui nous est offerte…
Commentaires techniques
La dimension rythmique de la mélodie principale de cette chanson a été volontairement accentuée par l’écriture des accompagnements vocaux, en contretemps ou par de courtes réponses textuelles (rôle principalement occupé par basses et alti). Un choeur solide et mobile est donc indispensable pour une mise en place précise et légère (possible avec grands choeurs, car la partition a été écrite pour 900 choristes dans le cadre des Nuits de Champagne 2018). Dans les couplets, la seconde voix présente dans la version originale a été conservée, et confiée dans l’aigu de leur tessiture aux ténors qui devront faire preuve d’agilité. Les harmoniques graves sont bienvenues dans le son des sopranes, pupitre qui porte la voix lead sur l’ensemble de la partition.