Description
C'est en 2010, 38 ans après la sortie de "Balbutiements", son tout premier vinyl, que paraît ce titre certes long mais très explicite de Louis Chedid, dans l’album éponyme "On ne dit jamais assez aux gens qu’on aime qu’on les aime" puis en 2015 dans "Louis, Matthieu, Joseph et Anna Chedid". Voici un chanteur à part (entière) dans le paysage de la chanson française, par ses textes traduisant sa vision lucide de l’homme loup pour l’homme, en particulier à travers son visage écologique et sociétal (Anne ma sœur Anne, Bidon de gas-oil, Coupe coupe Tonton Macoute...), cachée derrière des musiques joyeuses et parfois presque naïves, mais aussi par sa place dans une famille aux destins artistiques hors du commun. Ici le sens des mots nous est évident, mais en filigrane Louis nous interroge sur la pudeur et notre peur de gêner ou d'être jugés, qui font de cette chose simple et pourtant essentielle un défi si difficile à réaliser : dire aux gens qu’on aime qu’on les aime.
Commentaires techniques
Cette version figurant dans le Grand Choral Buissonnier 2020, fait la part belle au soliste (Louis Chedid). L’introduction « a cappella » est facultative ; on peut commencer mesure 5. Les choristes accompagnent le soliste de nappes douces mais précises, notamment dans les attaques sur chaque « Dou ». Les quatre pupitres restent attentifs aux prises de paroles dans le deuxième couplet afin d’être en phase rythmiquement avec le soliste. Les sopranes et alti interviennent seules en homorythmie dans les refrains avec des petits glissandi légers et maîtrisés pour apporter une couleur chaleureuse aux propos du soliste. Le dernier refrain en tutti à l’unisson clôt tout en douceur et sincérité cette chanson adressée à celles et ceux qui nous sont chers