Description
C'est dans le cinquième album intitulé 1964 en référence à son année de naissance que l'auteur, compositeur, interprète Christophe Miossec se livre avec maturité, porté par l'ampleur orchestrale d'un symphonique : la famille (Je m'en vais), la fin de de la jeunesse (La quarantaine) et cette hommage à la ville de sa naissance Brest. Dix ans après son premier album "Boire", le Brestois trouve un nouvel équilibre entre les mots et la musique.
Commentaires techniques
Avec quelques percussions corporelles à apprivoiser pour les deux pupitres et un gimmick mélodique pour la seconde voix habitant les passages instrumentaux, cet hymne de Miossec à Brest, lumineux et calme sur les couplets se veut explosif sur les refrains où les «tonnerres» se répondent en écho. Les prises de paroles, qui sont d’abord réparties dans le premier couplet et communes à l’unisson dans le second, demandent une certaine précision rythmique au service du texte. Entre calme et tempête, entre intimité et générosité, ce titre offre de beaux contrastes, à l’image des paysages du Finistère.