Description
En 1988, après quelques rôles discrets au cinéma, Florent Pagny écrit et sort son premier 45 tours N'importe quoi, inspiré par un proche. Le succès est immédiat, on salue l'intensité de son réquisitoire et de sa voix de baryton-martin longuement travaillée dans le monde lyrique avant de se tourner vers la pop à la française. S'en suit un deuxième 45 tours puis un premier album "Merci" en 1990. Le début d'une longue carrière durant laquelle Pagny se concentrera sur l'interprétation en confiant l'écriture de ses chansons à des plumes variées (Goldman, Obispo, Daran, Calogero, GIMS...) et en s'offrant des récréations dans des reprises tirées de répertoires aussi divers que Verdi, Brel, Trenet, le fameux Caruso de Lucio Dalla ou des standards en espagnol.
Commentaires techniques
Ce tube est proposé ici dans une progression dynamique conforme à la version ‘’Vieillir ensemble – le Live’’. Pour cela, la mélodie est d’abord présentée dans le grave aux alti et hommes, puis les hommes installent quelques réponses dans les interstices et le premier refrain utilise ces trois pupitres en homophonie qui vont poursuivre ainsi au troisième couplet où les sopranes entrent avec des réponses complémentaires et un refrain augmenté par ce pupitre. Le quatrième couplet est porté par basses et voix de femmes tandis que les ténors portent un contrechant dans leurs aigus, ce qui mène à un dernier refrain homophonique au sommet de la tension. Un titre très rassembleur donc, dont l’essentielle difficulté est le débit originel du texte mais la coda met en place un canon simplissime qui pourrait être repris par le public.
